Vu le haut intérêt culturel, historique et naturel de ces sites, les autorités congolaises envisagent une initiative pour inscrire le massif de Lovo sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Classer une zone sur cette liste, c’est lui offrir une protection pour ne pas qu’elle soit détruite, abimée, et que se perdent ces traces historiques importantes pour comprendre l’histoire du Congo, du peuple kongo, et de l’Afrique en général. Mais y parvenir n’est pas simple, et demande beaucoup de travail.
Le classement de cette zone avait été proposé dès 1961, idée reprise à partir de 1973 par l’Institut des Musées Nationaux du Zaïre. Afin de sauvegarder ce patrimoine culturel important et ce paysage naturel spectaculaire, plusieurs initiatives ont déjà été menées par le Ministère de la culture et des arts, l’Institut des musées nationaux du Congo, et le bureau de l’UNESCO à Kinshasa : c’est ainsi qu’est née la mission archéologique franco-congolaise qui, depuis 2007, apporte de nouvelles découvertes pour compléter les éléments nécessaires
à la préparation du dossier de proposition d’inscription. Plusieurs ateliers de travail ont été organisés, et une commission nationale de classement des sites a vu le jour.