l'équipe

l'équipe

Geoffroy Heimlich

Docteur en archéologie et en histoire, Geoffroy Heimlich est coresponsable, avec Clément Mambu Nsangathi, de la mission archéologique franco-congolaise « Lovo », en République démocratique du Congo, soutenue par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le Ministère de la Culture. Il est spécialiste des arts rupestres africains, en particulier de la zone intertropicale. Geoffroy Heimlich est à  présent attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en préhistoire à l’Université Toulouse Jean Jaurès, où il est rattaché au laboratoire TRACES (UMR 5608). Il est également chercheur associé à l’Institut des mondes africains (IMAF) et au laboratoire Patrimoine locaux, environnement et globalisation (PALOC), à Paris, ainsi qu’au Rock Art Research Institute de l’Université de Witwatersrand, à Johannesburg, et enfin expert et conseiller auprès du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS).

Clément Mambu Nsangathi

Clément Mambu Nsangathi est actuellement conservateur en chef adjoint et chef de section d’archéologie à l’Institut des musées nationaux du Congo, en République démocratique du Congo. Avec Geoffroy Heimlich, il est coresponsable de la mission archéologique franco-congolaise « Lovo ». Il est également l’assistant de Paul Bakua-Lufu Badibanga à l’Université de Kinshasa. Ses intérêts de recherche et ses principales publications portent sur l’âge du fer en Afrique centrale, l’art rupestre et l’archéologie préventive.

Jean-Loïc Le Quellec

Jean-Loïc Le Quellec est anthropologue et préhistorien. Diplômé de l’École pratique des hautes études (paléoécologie du quaternaire) et docteur en anthropologie, ethnologie et préhistoire, il est directeur de recherche émérite au CNRS, à l’Institut des Mondes africains (UMR 8171). Il préside depuis 2003 l’Association des amis de l’art rupestre saharien (AARS). Ses travaux sur les arts rupestres du Sahara font autorité, et il travaille également sur la longue histoire des mythes.

Paul Bakua-Lufu Badibanga

Paul Bakua-Lufu Badibanga est originaire de la République démocratique du Congo. Après des études secondaires au petit séminaire de Kabwe et au collège St. Louis de Luluabourg (Kananga), il entreprend des études en histoire à l’Université de Lovanium à Kinshasa. L’obtention de son diplôme de licence en histoire lui permet de travailler à l’Institut supérieur pédagogique (ISP) de Bukavu, comme assistant et chef des travaux. Il poursuit ensuite ses études universitaires à la Vrije Universiteit Brussels (VUB), en Belgique, où il obtient son diplôme de doctorat en archéologie et en histoire de l’art. Actuellement, Paul Bakua-Lufu Badibanga est professeur à l’Université de Kinshasa, où il dispense les cours d’archéologie et de muséologie, ainsi que directeur général de l’Institut des musées nationaux du Congo (IMNC).

Michel Grenet

Michel Grenet est préhistorien, et chercheur rattaché au laboratoire TRACES – UMR 5608 de l’Université Toulouse Jean-Jaurès, au sein de l’équipe SMP3C. Il intervient sur de nombreux terrains archéologiques en France et à l’étranger depuis plus de vingt-cinq ans en qualité d’archéologue spécialiste et d’illustrateur scientifique. Il est ou a été membre de nombreuses missions à l’étranger portées par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, le CNRS et d’autres organismes de recherche, notamment la mission Late Stone Age en Ethiopie, la mission française de préhistoire en Afrique du Sud, et la mission archéologique française à Bornéo. Habitué des terrains difficiles, il s’est spécialisé depuis quelques années dans l’archéologie contextuelle des sites ornés, en particulier en Libye (Messak et Akûkas), en Algérie (Tassili N’Ajjer), et en Indonésie (Bornéo, karst de Mangkalihat).

Renato Saleri

Renato Saleri est né en 1964 à Milan, en Italie. Architecte DPLG, et ingénieur de recherche au sein de l’équipe de recherche MAP-Aria (depuis 1995), il est également correspondant de sécurité aérienne pour le laboratoire MAP auprès de la direction de la sécurité aérienne du CNRS. Ses intérêts de recherche portent principalement sur la modélisation 3D de bâtiments patrimoniaux à l’aide de drones et sur le développement et l’application d’outils et de méthodes pour l’arpentage et la représentation d’objets patrimoniaux.

Edwige Pons Branchu

Edwige Pons Branchu est professeur à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ, Université Paris Saclay), et rattachée au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE). Elle est géochimiste et spécialiste de la chronologie Uranium-Thorium dans les carbonates secondaires et son couplage avec d’autres chronomètres (14C, Pa/U …) ou des traceurs géochimiques (isotopes du plomb ou du strontium). Elle travaille sur des projets en archéométrie pour la datation de l’art pariétal (par exemple, projet ApART dirigé par Hélène Valladas), en collaboration avec des archéologues. Elle coordonne des projets en lien avec l’hydrologie présente et passée et la qualité des eaux, comme avec le projet HUNIWERS financé par l’Agence nationale de la recherche.

Hélène Valladas

Les recherches d’Hélène Valladas au LSCE/ UVSQ (CEA–CNRS-IPSL) portent sur l’établissement, grâce aux méthodes radionucléaires, d’un cadre chronologique permettant de retracer l’évolution des populations paléolithiques. Pour la période antérieure à 40.000 ans BP, elles sont fondées sur la datation par la thermoluminescence et concernent les périodes de peuplement par l’Homme moderne pour comprendre quand cette population s’est propagée dans les différentes régions du monde et mettre en évidence de possibles interactions avec celle de l’Homme de Néandertal. Pour le Paléolithique récent, ses recherches ont porté sur l’apparition des manifestations artistiques grâce à la datation directe des peintures préhistoriques réalisées avec du charbon de bois par la méthode du carbone 14. Nos datations ont révélé notamment que l’art pariétal était apparu avec les premiers hommes modernes européens et, donc, plus tôt qu’on ne le pensait jusqu’alors.

Jeanine Amusubi Yogolelo

Jeanine Amusubi Yogolelo est assistante du chef de section d’archéologie à l’Institut des musées nationaux du Congo. Titulaire d’une licence de l’Université de Kinshasa, son mémoire portait sur l’état des lieux des recherches archéologiques en République démocratique du Congo. Elle participe à nos recherches de terrain, en tant qu’archéologue en formation.

Anaclet Mutombo Masuta

Anaclet Mutombo Masuta est actuellement assistant au Musée universitaire de préhistoire de l’Université de Kinshasa. Dans ce cadre, il participe lui aussi à nos recherches de terrain, en tant qu’archéologue en formation.

error: Content is protected !!